La consommation de substances (alcool, cannabis…) dont certaines peuvent mener à une addiction modifie notre perception de la réalité. Considérées à tort ou à raison comme « récréatives » par certains, ces substances n'en sont souvent pas moins « des cache misères ».
En effet, certaines addictions voilent les sentiments, émoussent le mental en le rendant léthargique et lourd. Ainsi la vie nous paraît différente de ce qu’elle est en réalité. En Médecine Ayurvédique ou Chinoise, on considère que les addictions bloquent la circulation de l’énergie et peuvent empêcher la croissance, l’évolution notamment spirituelle. Dans d'autres cas, elles peuvent élever la conscience mais temporairement et de façon incontrôlée et déformée.
Les addictions peuvent être à l'origine d'obsessions. Elles aident effectivement le mental à ne pas voir ou à ne pas se focaliser sur certains aspects de la vie. Mais elles peuvent aussi provoquer une nervosité mentale et une impatience qui engendrent désirs déraisonnables, fausses envie, colères, envies, cupidité ou jalousie.
L’addiction supprime donc une certaine forme d’énergie émotionnelle qui nous pose problème. Si l’on veut se défaire d’une addiction ou d’une obsession, il est donc également important de travailler sur cette émotion particulière que l’on cherche à supprimer ou à cacher (par l'addiction). Le premier pas serait donc d’abandonner le besoin (conscient ou inconscient) de vouloir supprimer cette émotion particulière de notre vie.
Voici d’après la Médecine Ayurvédique, les correspondances entre les addictions et les émotions que l’on cherche à cacher (et les chakras associés pour information).
Source : d’après « le guide essentiel des chakras » de Saradananda Swami
Autoportrait sous morphine de Ernst Ludwig Kirchner (1880-1938), Common Wikimedia.
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Réponse de Devenir-Zen (jeudi, 19 juillet 2018 16:42)
Question d'actualité effectivement. Quand on parle d'internet ou de réseaux sociaux, il faudrait sans doute considérer les multiples aspects liés (jeux, news, messageries, réseaux sociaux, TV-vidéo en ligne, musiques, applications diverses...). Je pense aussi que selon l'âge (ou la génération), l'usage et la recherche émotionnelle ne sont pas les mêmes. Voici quelques pistes (réflexion personnelle) :
-Face à une société de plus en plus individualiste, les réseaux sociaux permettent de sortir de l'anonymat ou du sentiment d'exclusion (quête de popularité chez les jeunes ou de visibilité (exister), faire partie d'un clan, d'une tribu, d'une famille). = besoin de liens, de connexion.
-On parle aussi souvent d'internet comme d'un nouvel outil de liberté. Internet est un espace vaste et illimité de connaissances et d'expression. = Besoin de liberté, d'espace.
-Internet et les réseaux sociaux remplacent quelque peu la télévision. La télévision est un formidable outil "d'abrutissement". Idéal pour s'occuper l'esprit afin de ne pas penser aux problèmes, à ce qui devrait être fait, à fuir le monde matériel stressant ou simplement éviter de penser (pause mentale). = Besoin de fuir le monde réel.
-Le smartphone est aussi un formidable outil de divertissement. Aujourd'hui on ne prend plus le temps de s'ennuyer (il y a pourtant des vertus à l'ennui), de vivre la solitude (apprécier la solitude). S'occuper demande un certain effort ou de savoir faire preuve d'imagination. L'ennui et la solitude font peur et un smartphone est toujours là pour s'occuper les mains. C'est tellement plus simple et cela demande si peu d'effort. Il est vrai aussi qu'il est psychologiquement de plus en plus difficile d'arriver à "ne rien faire" et se détendre ! Juste se poser et ne rien faire ou alors juste rêver ou faire preuve d'imagination et cela sans culpabilité. = besoin de s'occuper l'esprit ou les mains.
- Si l'on souffre d'inhibition ou de timidité, le smartphone permet d'éviter le regard des autres. Dans une salle d'attente, en face d'un congénère de sexe opposé, le smartphone permet de "rester sur soi". Besoin d'une bulle d'intimité (ou d'éviter la relation). Toutefois, le smartphone entre deux personnes peut aussi devenir un point commun et permettre d'aller outre la timidité, de savoir de quoi parler.
-Pour certains, perdre ou oublier son smartphone est une catastrophe, un véritable stress. = besoin d'une maman, d'un compagnon, d'une béquille. Le smartphone est notre ami, toujours là pour nous lorsqu'on est pas bien. C'est ce que l'on disait de la cigarette. En cas de coup dur, maman (la cigarette) est toujours avec nous... On peut toujours compter sur elle.
-J'espère que internet et les réseaux sociaux ne soient pas l'unique sens de la vie pour certains. = Besoin d'un sens dans la vie, combler un vide.
François (mardi, 17 juillet 2018 22:08)
Vous classeriez Internet et les réseaux sociaux avec quelle(s) émotions?