Voir l'introduction à la PNL de ce dossier.
S’ouvrir au « champ des possibles » pour progresser et réussir.
Comprendre est une chose mais c’est souvent insuffisant pour changer. Alors que comprendre la mécanique neuronale permet de changer ses automatismes. La philosophie de la PNL, c’est comprendre comment ça marche et surtout « Pourquoi certains s’en sortent mieux face à certaines situations ? ». « Que font-ils mieux ? »
Face à un problème, notre réaction, notre comportement génère un résultat. Ce n’est pas le pourquoi qui nous intéresse mais le comment ça marche. On ne cherche pas à résoudre un problème mais plutôt à le dissoudre. La philosophie de la PNL peut donc se résumer par : « Quand c’est possible, ça se passe comment ? » Il s’agit alors d’analyser les processus de l’excellence en vue de leur reproduction.
En effet, on se rend compte qu’il y a des modèles « qui marchent » qu’on peut retrouver, qu’on peut intégrer et transmettre à d’autres. Lorsque je réussis, qu’est ce qui a fait que cela a été possible pour ensuite pouvoir le reproduire.
Concrètement quel changement opérer ? Il faut clairement améliorer les échanges car il n’y a pas d’évolution sans communication !
Il faut améliorer les échanges avec soi et avec les autres. La PNL s’intéresse à ce qui va favoriser, accentuer, renforcer et mettre de la qualité dans les échanges pour les rendre plus efficaces. Ainsi on dépense moins d’énergie pour de meilleurs résultats et souvent aussi plus de plaisir.
L’évolution est un système de croissance permanent qui n’a pas de fin. Selon la situation donnée, quel est mon niveau de conscience ?
Nos relations sont un facteur déterminant dans notre dynamique de croissance car il n’y a pas d’évolution sans communication.
Dans certaines situations, à quel niveau de communication appartenez-vous ? :
Notre comportement relationnel et notre réaction sont liés à notre état émotionnel intérieur (bien-être ou mal-être).
Lorsqu’on se sent bien, on développe des aptitudes positives relationnelles (ouverture). Au contraire, quand on se sent mal, on a des attitudes néfastes à la relation avec retrait ou attaque (fermeture). Plus notre état interne (sentiment) est positif, plus on est capable de donner naturellement (créativité, ouverture, énergie, engagement, intelligence…). L’état interne conditionne le développement et il faut donc être à l’écoute de son état intérieur et le transformer.
L’environnement et surtout notre vision du monde conditionnent nos sentiments, notre état intérieur.
Notre regard sur nous, sur les autres et sur la vie en général conditionne notre état interne, nos sentiments. Notre mode de perception conditionne donc instantanément nos sentiments. Cette
vision du monde peut nous limiter et nous faire croire que les choses sont possibles ou non.
Je me trouve nul = je me sens nul (je me sens mal) (état interne) = je suis incapable de faire face (comportement).
De plus notre histoire personnelle conditionne également notre façon de réagir à une situation. Elle est notre référence comparative à la situation et elle induira automatique une façon de réagir inconsciente. Toutes nos réactions sont conditionnées par notre histoire, notre passé, notre expérience acquise.
Mon ex m’a menti = les hommes sont des menteurs (pensée inconsciente) = je suis méfiant avec les hommes (comportement).
Notre réaction face à une situation découle essentiellement de notre interprétation du monde, de l’interprétation personnelle qu’on donne à cette situation. En réalité, on ne perçoit qu’une partie de la réalité et vu d’un angle différent, notre réaction pourrait être complètement différente.
Il m’appelle tous les jours il ne m’a pas appelé aujourd’hui il lui est arrivé quelque chose !
Vu d’un autre angle : son téléphone est en panne… il a oublié…il a eu un empêchement…il a oublié son téléphone…il n'a plus de batterie…
Lorsque l’on réagit mal à une situation, ce n’est pas la situation qui en est à l’origine mais l’interprétation gênante qu’on lui donne. Cela peut être juste mais on peut se demander s’il n’y a pas une autre façon de voir les choses ou de les interpréter. En effet, une situation peut être déstabilisante compte tenu de notre passé ou notre expérience mais avec le temps il est possible de s’adapter et de voir les choses sous un angle différent.
Mon copain est espagnol et il est cool les espagnols sont cools !
Je me suis fait agresser par un ivrogne les gens qui boivent de l’alcool sont dangereux !
Inconsciemment notre réaction face à un ivrogne ou un espagnol sera liée à l’expérience que l’on aura pu avoir. En réalité, les espagnols ne sont pas tous cools et les ivrognes pas tous dangereux ! Prendre conscience de la généralisation automatique de notre inconscient permet d’envisager les choses sous un autre angle (et de changer son mode de perception).
Mon copain est espagnol et il est cool j’ai passé du bon temps avec un espagnol mais ils ne sont peut-être
pas tous comme lui.
Je me suis fait agresser par un ivrogne certains qui boivent de l’alcool deviennent dangereux, d’autres savent se
tenir.
Synthèse :
Nos perceptions entraînent un état interne qui va conditionner notre rapport au monde et entraîner un comportement d’ouverture ou de fermeture.
La qualité de notre rapport au monde ainsi que notre niveau de conscience face à nos perceptions vont faire que nous arriverons ou non à profiter d’une situation, s’enrichir de celle-ci et croître.
Vivre dans un mode automatique, c’est se couper de la multitude de possibilités ouvertes (champ des possibles). Vivre dans la conscience, c’est avoir la possibilité de choisir !
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