Cet article en audio à la demande ! Podcast de 27 min.
« Plus on économise de temps, plus on a la sensation d’en manquer ! » affirme Harmut Rosa.
Hartmut Rosa est un sociologue et philosophe allemand né en 1965 à Lörrach. Enseignant à l’université Friedrich-Schiller de Iéna, il est considéré comme faisant partie d’une nouvelle génération de penseurs. Il est notamment l’auteur d’un livre « Accélération, une critique sociale du temps ».
Pour Hartmut Rosa, l’expérience majeure que nous vivons avec la modernité est celle de l’accélération ! Nous vivons une époque de profondes mutations et notre rapport au temps est chamboulé. Tout devient toujours plus rapide. Les progrès techniques nous font économiser toujours plus de temps et pourtant, nous n’avons jamais eu autant la sensation d’en manquer ! Il est vrai que la majorité de nos actions est plus guidée par notre agenda que par nos valeurs. Ce n’est pas ce qui est le plus important qui nous pousse à agir mais ce qui est le plus urgent !
Le point de départ de la « théorie de l’accélération » de Hartmut Rosa est que le phénomène de globalisation (ou mondialisation) dont nous faisons l’expérience est en fait un processus d’accélération. Cette globalisation a un réel impact sur la structure du temps avec un changement pour notre société de cette notion qu’est le temps.
La globalisation ou mondialisation correspond à la libre circulation des marchandises, des capitaux, des services, des personnes, des techniques et de l’information. Elle désigne aussi la libéralisation des échanges, le développement des moyens de transport, des technologies de l’information et de la communication au niveau planétaire et qui ont permis le rapprochement des hommes mais aussi des marchés.
Le deuxième point est que beaucoup d’entre nous avons le sentiment que le temps s’accélère, qu’il va plus vite. Dans notre vie de tous les jours, sans savoir clairement pourquoi, nous ressentons ce phénomène. Cela n’est pas lié au temps lui-même, mais plutôt à notre relation avec le temps et notre manière d’utiliser le temps dont nous disposons. En Occident, les gens semblent effectivement pressés voire en retard. Pourtant, les progrès technologiques accomplis nous ont permis de gagner beaucoup de temps. « Plus on économise de temps, plus on a la sensation d’en manquer ! » affirme Harmut Rosa. C’est d’ailleurs ce paradoxe qui a motivé ses recherches.
Le troisième point est que ce processus d’accélération a des conséquences sociales. La globalisation a des effets sur la société avec des problèmes sur notre bien-être et notre santé mentale.
Depuis le 18ème siècle, le monde s’est fortement dynamisé. Pour beaucoup d’entre nous, la mondialisation (ou globalisation) signifie pouvoir voyager plus vite et plus loin. Il en va de même concernant l’échange des biens à travers le monde mais aussi des idées, des maladies. En réalité, cela n’est pas nouveau. Car ce fût déjà le cas durant des siècles avec Marco Polo, Christophe Colomb… Déjà en ce temps-là, on échangeait des biens, des hommes (esclaves), des idées… sur de longues distances.
Ce qui est nouveau aujourd’hui, c’est l’extraordinaire vitesse avec laquelle ces échanges peuvent se faire. Non seulement ces échanges sont plus rapides mais ils sont aussi devenus plus faciles et même peu couteux. Envoyer une information à l’autre bout du monde est devenu quasi instantané, très facile et ne coûte presque rien. Certains échanges intercontinentaux peuvent se faire aujourd’hui en une fraction de seconde grâce au réseau internet (ordres des marchés financiers par exemple). Désormais, l’information peut non seulement aller très loin mais aussi très vite pour ne pas dire instantanément et tout cela sans effort. Aujourd’hui, la distance n’est plus un facteur de ralentissement. La distance a perdu sa capacité à nous ralentir !
Le monde semble donc se contracter ! Car plus la vitesse augmente plus nous avons la capacité d’aller vite et loin. Voilà l’essence même de la globalisation. Nous percevons l’espace en fonction du temps nécessaire pour aller d’un point à un autre.
Il y a 4 siècles, il fallait 4 semaines de voyage pour traverser l’océan (avec un vent favorable) et aller à New-York. Psychologiquement, New-York semblait donc loin. Avec l’apparition de la vapeur et ensuite du moteur à explosion, ce temps a été ramené à 8 jours. Aujourd’hui, 8 heures suffisent grâce à l’avion. A noter qu’il fallait 3h30 en Concorde. Airbus travaille sur un projet d’avion supersonique (20 passagers) qui serait capable de faire Paris-New York en 1 heure !
Psychologiquement, New-York s’est donc rapprochée de nous. Le monde s’est littéralement contracté ! Certains parlent d’une compression de l’espace-temps. Cela est vrai pour les transports mais également pour ce qui concerne la communication et l’information.
L’accélération des déplacements et des communications ont clairement un effet sur notre perception de l’espace-temps. Cette nouvelle perception du temps a une influence sur de notre manière d’utiliser ce temps, d’y faire face et également sur notre manière d’interagir avec le monde et les choses. Et si l’on veut vraiment comprendre l’effet de ce processus de globalisation sur notre société, il faut alors observer le changement de « structure temporelle » de notre société.
La technologie nous a aidé à économiser du temps. Théoriquement, nous devrions alors bénéficier de plus de temps libre ! Le problème c’est que comme on peut produire plus rapidement, on peut aussi produire plus. Hier, nous écrivions une lettre en 20 minutes. Aujourd’hui, écrire un mail prend 1 minute. Mais, nous en écrivons alors 20 ! Il en va de même avec notre voiture qui nous permet d’aller plus vite qu’à pied. Mais au final, nous allons alors plus loin et passons autant de temps en voiture qu’à marcher. Hartmut Rosa considère que c’est de là que vient notre stress car nous avons plus de choses à faire.
L’accélération sociale se définit selon 3 dimensions : l’innovation technique (production, transport, communication), le changement social et le «rythme de vie». Ce phénomène est une des principales caractéristiques de ce changement temporel.
La modernité est à l’origine d’un changement de dynamique de notre vie sociale et de notre société. Et l’accélération est un facteur essentiel de ce que l’on appelle la modernité. Car elle a un impact et affecte tout mouvement qu’il soit matériel, sociale ou psychologique.
Qu’est-ce que la modernité ? La modernité est difficile à définir. Elle est d’ailleurs un concept assez occidental. Et son sens sera alors différent selon l’endroit du globe où l’on se situe. La modernité ne signifie pas la même chose pour un européen que pour un asiatique ou un africain. Pourtant, quelque soit le pays, la modernité avec son accélération changent la structure temporelle des sociétés.
L’accélération sociale est une caractéristique principale de la modernité. Elle signifie dynamiser le monde, mettre en mouvement notre cadre matériel, changer notre manière d’interagir avec la nature, modifier la structure temporelle de notre société, influencer le domaine de la culture et des idées.
La société moderne libérale et capitaliste ne peut reproduire sa structure, conserver son cap, ou simplement garder le statuquo uniquement quand elle grandit, accélère et accroît constamment le nombre d’innovations.
En effet, le capitalisme a besoin de croissance, d’accélération et d’innovation pour exister et se maintenir. Harmut Rosa appelle cela « la dynamisation du temps ». Sans cette dynamisation du temps, notre société ne peut préserver ses structures économiques, sociales et politiques actuelles. N’entendez- vous pas à longueur de journée qu’il faut de la croissance, de l’innovation, aller plus vite ! Il n’y a pas de temps à perdre, car demain ce sera trop tard. Toute notre vie est soumise à cette logique d’augmentation, de compétition, d’accélération.
La croissance, l ‘accélération, l’innovation ne sont pas une mauvaise chose en soi. Mais des pays comme les USA, la France ou l’Allemagne doivent croître constamment, innover juste pour pouvoir conserver la situation actuelle et ne pas ralentir voire régresser. Ces pays doivent donc dynamiser le monde, avoir une dynamique d’accélération et d’innovation juste pour rester stable. Voilà le mauvais côté de ce processus d’accélération.
Accélération, innovation et croissance sont donc connectées d’après cette théorie. Accélération de la vie, croissance économique, accélération du taux d’innovation et de changements font parties du même processus. Cette quête d’accélération affecte l’ensemble de notre vie, c’est un phénomène global.
L’accélération sociale a bien sûr un impact sur le bien-être, la santé mentale et psychologique. Elle est notamment due à l’accélération des changements sociaux. La modernité met les structures sociales en mouvement et bouleverse la structure de la famille, de l’éducation, de la religion etc… Toutes ces structures sociales sont donc soumises à cette même dynamique.
Les périodes de stabilité dans tous les domaines de la vie se réduisent. Il suffit de prendre comme exemple la mode et la rapidité de ses changements. Le Présent se contracte. Les périodes de vie sur lesquelles on peut vivre par simple routine sont de plus en plus courtes dans nos sociétés modernes.
Les gens des sociétés modernes cherchent à faire de plus en plus de choses dans un certain espace de temps que ce soit une journée, une semaine…ou dans une vie. Ils cherchent à accroître le nombre d’actions, d’expériences dans le temps de vie qui leur est donné. Cette réaction est la conséquence d’une impression ou perception que le temps se raccourcit. Aujourd’hui, étrangement les gens disent qu’ils n’ont plus le temps, qu’ils sont dans le stress ou sous pression. Cela est d’autant plus étrange que nous avons réussi à économiser du temps grâce à toutes les technologies modernes qui nous entourent. En effet, les nouvelles technologies sont censées nous faire gagner du temps ! Prendre la voiture au lieu de marcher, envoyer un mail au lieu d’aller voir la personne, télécharger un livre au lieu de devoir l’acheter en magasin devrait nous faire gagner du temps. Nous avons la possibilité d’économiser du temps à chaque moment de notre vie et pourtant nous avons l’impression de manquer de temps en permanence. Cette impression de manque de temps fait donc que nous accélérons le rythme de nos actions. Cela en faisant plus vite, en étant multitâche, en réduisant les pauses entre les actions. Voilà des stratégies qui cherchent à faire rentrer plus de choses dans un espace de temps.
Culturellement nous avons aussi peur de mourir. Et cette stratégie d’accélération nous faire croire à l’accession d’une vie éternelle. Avant de mourir, nous voulons accroître le nombre d’expériences. Il est vrai que théoriquement, en allant de plus en plus vite, nos expériences pourraient être illimitées.
L’accélération change donc notre relation à l’espace, notre relation avec les autres, notre manière de communiquer, de se rencontrer et même notre relation aux choses.
« Le problème du temps se ressent plus là où les logiques d’accélération se superposent sans s’harmoniser ! ». Hartmut Rosa.
Nous vivons dans un monde désynchronisé. Tout ne peut pas aller à la même vitesse, au même rythme ou accélérer au même moment. Il y a des choses que l’on peut accélérer et d’autres non et cela créer des problèmes pour le système le plus lent !
Prenons par exemple, les marchés financiers qui ont explosé le rythme des transactions à la vitesse de la lumière avec des ordinateurs qui remplacent les cerveaux. Mais l’économie réelle, elle, est toujours aussi lente ! Car produire des biens matériels prend du temps, même la consommation des biens prend du temps. En effet, consommer un livre nécessite un minimum de temps pour le lire et cela prend du temps et ne peut être accélérer.
Cette théorie explique que la crise de 2008 ou celle actuelle serait due au phénomène de désynchronisation. Il y a un écart entre la vitesse de l’économie financière et celle du marché réel.
Même la démocratie consomme du temps. Négocier, discuter, informer, partager prend du temps. La démocratie est un processus qui demande du temps et cela d’autant plus que nos sociétés deviennent de plus en plus complexes et plurielles. On peut donc dire que l’économie et les technologies accélèrent alors que la démocratie ralentit ! Cela créer des problèmes politiques comme en France ou en Allemagne et dans le monde en général. La démocratie avec sa lenteur serait donc même un frein pour le capitalisme ou le libéralisme.
La Nature a elle aussi son propre rythme de production et de régénération. Notre société moderne va trop vite et nous utilisons nos ressources trop rapidement, produisons trop de déchets. La Nature n’arrive pas à faire face à cette accélération de la société moderne. Notre faim d’innovation ne peut se permettre de prendre le temps d’en vérifier les impacts possibles sur l’environnement. Car le principe de précaution est lui aussi un frein à cette accélération nécessaire à notre stabilité économique. Il en va de même pour le nucléaire qui permet de produire rapidement de l’énergie mais dont le traitement des déchets demande des siècles voire des millénaires pour la Nature.
Le réchauffement climatique et l’effet de serre sont le résultat de cette désynchronisation entre le rythme de notre société et celui de la Nature. Il en va de même de la déforestation ou de la disparition de certaines espèces (surpêche par ex.).
Le rythme social de notre société peut également être trop rapide pour nous à titre individuel. Car nos dispositions psychologiques ont également leurs propres rythmes, leurs propres logiques. Et cela peut être à l’origine de souffrances psychologiques.
La détermination de notre identité individuelle, notre autonomie (cad le fait de disposer de soi-même) ont leurs propres logiques temporelles et sont donc en danger. En effet, l’identité consiste à pouvoir déterminer sa position dans le monde. Dans le passé (moyen-âge par ex.), l’identité individuelle se définissait sur une période longue. Nous savions qui nous étions car nous savions qui étaient nos pères et celles qui nous avaient donné naissance. Nous naissions et apprenions le métier de notre père, avions la religion de nos parents, vivions dans le village de notre famille, étions tous culturellement très proches. Une fois notre position connue, nous grandissions et progressions le long de cette ligne définie. Cela donnait une perspective à notre vie et procurait une identité stable pour notre vie.
Mais cela n’est plus possible dans notre monde moderne et accéléré d’aujourd’hui. Tout change si vite, tout le temps. Nous n’avons plus un emploi à vie, connaissons des fois plus d’une famille dans une vie (famille recomposée, remariage…), nos convictions politiques évoluent maintenant à chaque élection. Il en va de même pour la religion ou d’autres sphères de la vie car tout devient dynamique. Nous ne disposons plus réellement d’une position stable dans la vie et nous devons sans cesse voir comment les choses évoluent. Subitement, nous pouvons être licencié et il faut alors vite trouver et redéfinir notre nouvelle identité. La structure moderne de l’identité a changé et prend une nouvelle forme. On peut l’appeler identité situationnelle (selon la situation) ou performative (qui se définit soi-même).
Cette nouvelle structure dynamique et moderne de l’identité peut conduire à certaines difficultés. Comme par exemple une identité de « surfer » qui consiste à définir un point au milieu de l’océan (le but) et tenter de nager vers lui en gérant les vagues. Malheureusement aujourd’hui, le « surfer » nage, voit son point mais a du mal à faire face aux vagues plus nombreuses et imprévisibles (accélération du monde moderne). Il tente déjà de garder la tête hors de l’eau, de rester sur le haut des vagues pour rester au top et dans la compétition. Il faut se réinventer en permanence, se repositionner constamment dans d’innombrables aspects et cela fatigue énormément (la fatigue d’être soi de Alain Ehrenberg). Les conséquences peuvent être graves comme la dépression ou le burn-out. A noter que les personnes en burn-out ou en dépression décrivent souvent une incapacité à bouger ou faire face au rythme de la vie mais aussi une impression que le temps ne s’écoule plus. Cela dénote bien un problème lié à cette structure temporelle moderne.
On peut considérer le retour du fondamentalisme racial, religieux ou politique comme une réaction face à cette vie sociale instable, à haute vitesse ou accélérée. Le fondamentalisme permet de définir une particularité, un aspect qui est stable et exempte de changement.
On peut également penser que cette vie accélérée ou à haute vitesse est à l’origine d’une certaine forme d’aliénation. Les gens ne se sentent plus chez eux nulle part et n’ont plus le sentiment d’agir par eux-mêmes. Certains voyagent de ville en ville et finalement n’arrivent plus à s’approprier l’endroit où ils vivent, à "s'enraciner". Cela donne le sentiment fort de ne pas faire partie de son environnement mais d’en être séparé. En effet, ils vivent le contraire de ce que l’on peut appeler la résonance ou résilience. La résonance est le fait d’avoir le sentiment de vivre à l’unisson avec un lieu, des personnes, une famille, un métier, une action ou simplement avec son temps… Et s’approprier les choses, c.a.d rentrer en résonance avec son environnement, demande du temps, cela consomme du temps.
« On manque en permanence de temps et les choses ne vont pas en s’améliorant. Nous détruisons notre capacité à nous approprier le monde, à être ému et à développer une résilience. C’est une aliénation dont nous devons nous défaire ». Hartmut Rosa.
Les sociétés modernes devraient essayer de se défaire de cet état qui nécessite une course à l’accélération, à l’innovation, à la croissance et cela juste pour garder sa forme, sa structure ou éviter qu’elle ne s’écroule. Il s’agit donc de créer une nouvelle forme de société. Pour cela, il faudrait arriver à resynchroniser la politique, la finance, l’économie et la culture sur un rythme commun et les considérer tous au même niveau. Est-ce que l’économie doit absolument croître ? Ne peut-elle pas rester stable ? Est-ce que la qualité de vie ou le bien-être ne sont liés qu’à un taux de croissance ? La politique ne doit-elle prendre ses décisions qu’en fonction de taux de croissance ?
Aujourd’hui, nombreux sont les aspects de la vie (économie, politique, sciences…) qui ne sont mesurés qu’en fonction d’un taux de croissance ! Nombreux sont les domaines de la vie où l’on recherche toujours plus et mieux. Une entreprise veut toujours plus de clients, un site internet toujours plus d’audience, les consommateurs toujours plus de produits… Culturellement, nous pensons à tort que si l’on croît, on innove encore, alors cela ira forcément mieux. C’est également une forme d’aliénation culturelle. Il est sans doute temps de redéfinir comment évaluer la qualité de vie et le bien-être autrement que par le toujours plus.
« Il y avait un temps où le travail était fait, fini ! Aujourd’hui, cela n’existe quasiment plus, on a toujours quelque chose à faire ! » Hartmut Rosa
A titre individuel, on peut se mettre en retrait du monde. Mais cette option est osée. On peut apprendre à gérer son stress, (ré)apprendre à ne rien faire, prendre conscience de notre aliénation au temps. Il est aussi possible de se créer individuellement ou collectivement des « oasis de décélération ».
Pour Hartmut Rosa, nous sommes contraints à la décélération, à la décroissance. La question est de savoir si nous souhaitons en être les acteurs ou la subir en raison d’un désastre environnemental. Car aujourd’hui, nous accélérons toujours mais nous ne produisons plus de croissance. Nous devons trouver un nouveau modèle qui ne repose plus sur ce besoin d’accélération permanent et donc de concevoir notre rapport au temps autrement.
Un article complémentaire : "la spirale dynamique et les 8 niveaux de conscience" dans la rubrique "Enquête de Soi".
Sources :
www.plusconscient.net (Podcast en anglais, Hartmut Rosa Université de Lyon - Congrès des 5 Continents - 19 au 22/10/2011)
N'hésitez pas à laisser un commentaire sur cet article !
Ben (lundi, 14 novembre 2022 07:55)
Donc d'après l'auteur ce n'est que psychologique, il n'y a pas de réelle accélération du temps. Et si ce n'était pas que dans notre tête ?
Desplat anne-claire (samedi, 08 août 2020 05:23)
Merci pour cet article qui m a permis de découvrir un auteur
L accélération du temps me perturbe beaucoup j ai l impression de ne pas coller à cette époque
Je me compare souvent au petit lapin d Alice aux pays des merveilles qui court toujours après le temps !
Azoug slimane (vendredi, 07 août 2020 22:17)
bonjour,
je pense que cette sensation que le temps nous manque est liée a la globalisation effectivement ya plus de tache a subir car on travaille avec le monde entier nombre de guerre est plus grande , nombre des choses nouvelles sont toujours plus , si on veux tout essayer par rapport a des choses qui nous touchent on doit faire chaque jours un reordonnancement des priorites des taches puis on a le sentiment qu'on pas le temps de faire le minimum, par rapport a nos ancetres que pendant toute une année il attend une telle journée pour dancer alors il voit le temps c'est long , tous les jours il doit travailler le champs , ou bien suivre ses berebis en montagne ensuite il doit attendre 03 a 4 mois pour avoir un nuveau né ..c'est long et c'est fatiguant....je pense il n'a qu'une tache repetitif qui ne veut pas finir , et les evenements sont tres rares dans sa vie ....voila mon avis j'espere que jai participé , donner mon avis ...jai eu un peux de temps comme meme cbon ...(az_slimane@hotmail.com) merci bien pour tous ce que vous faites.